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Libertà Bar

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Message par Brookesia Lambertoni Ven 11 Aoû - 0:37

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Le Libertà n'est ni le plus grand, ni le plus petit des trois bars d'Ardenza. Cependant, c'est dans ce bar-là qu'il faut se rendre pour découvrir des bières du monde entier. La plupart des habitants de la petite ville y vont régulièrement, car ils savent que personne n'osera jamais tenter quoique ce soit vis-à-vis des clients, et pour cause : La Lama Nascosta s'y rend presque tous les soirs et s'assure de la sécurité du lieu. Un accord a été passé entre Vito, le propriétaire -qui est également le tenancier- du bar, et le gang : en échange de la sécurité assurée, les membres de la famille Lambertoni ainsi que les hommes de main de Sebastiano n'ont pas à payer leur consommation et bénéficient d'un luxe que n'ont pas les autres clients. Les autres clients sont fidèles et nombreux : ce bar-là n'est ni le plus vieux ni le plus récent des trois bars de cette petite ville. 

En entrant dans le bar, deux petites tables de bois pouvant accueillir jusqu'à trois personnes vous font face. Au fond du bar, contre le mur, se trouvent deux grandes tables autour desquelles peuvent s'installer six personnes (7 si l'une d'entre elle s'installe en bout de table). Entre ces deux tables, il y a une porte en bois qui mène aux toilettes. Sur votre gauche en entrant se trouvent quatre tables de quatre places chacune. Ce sont les seules tables qui bénéficient de banquettes et elles sont séparées les unes des autres par de fine parois. Le bar à proprement parler, quant à lui, est sur votre droite en entrant, mais aucun tabouret ne permet de s'asseoir devant le comptoir : à la place, trois crachoirs en cuivre sont posés à même le sol. Six colonnes en bois soutiennent le plafond. 

A droite de l'entrée, lorsqu'on se trouve dos à la porte, se trouve une sorte de pièce fermée de deux cloisons. En temps normal, il aurait dû s'agir du bureau du tenancier, mais cette zone a été cédée à la famille Lambertoni. A l'intérieur il y a une table en bois, comme les autres, et une banquette se trouve dans l'angle de la pièce. Une petite ouverture à battants permet aux gens présents dans la pièce de commander leur consommation sans avoir à se rendre au bar. Il n'est possible de l'ouvrir que de l'intérieur de la pièce. Seuls les rires des autres clients se font entendre dans le bar, car la Lama Nascosta refuse que de la musique soit diffusée : ils ne veulent pas avoir à crier pour se faire entendre, d'autant plus que certaines des discussions qu'ils ont en ce lieu ne doivent en aucun cas être entendues par des tierces personnes. 

La serveuse du bar, Flora, est une trentenaire plutôt discrète et réservée. Elle ne parle que rarement aux clients et se contente de faire le travail que lui donne Vito sans poser de question. Sa chevelure d'un blond terne est toujours coiffée en une queue de cheval. Flora est petite -elle ne dépasse pas le mètre soixante- et fine. Ses incisives supérieures sont un peu trop grandes et ses yeux, bien que bleus, sont trop globuleux pour être admirés. Des cernes sont souvent visibles sur son visage pâle. Bien que peu attirante au premier abord, l'alcool consommé par les clients du bar les pousse à la voir plus charmante qu'elle ne l'est. 


Dernière édition par Brookesia Lambertoni le Sam 3 Mar - 21:16, édité 1 fois
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Message par Lucianna Contini Dim 18 Fév - 21:06

Lorsque son ancienne amie lui avait dit qu'elles devraient se revoir seule à seule, deux jours plus tard au Liberta, la bellissima s'était abstenu de broncher. Cependant l'idée ne lui plaisait pas trop, même pas du tout, pour cela qu'elle l'avait donc abandonné sans rien dire, sans rien montrer et sans rien ressentir de réel. La journée suivante les confidences dans les bois Lucianna retournait cette invitation dans sa tete, changeant sans cesse d'avis, ne sachant aucunement ce qu'elle ferait finalement. Le jour du rendez vous était déjà là, très tôt ce matin, alors que la brume automnale de l'aube cachait encore bien tout les lieux du village, elle sortit telle une ombre. Habillée de noir, son Ipod coincée dans son soutif, la musique hurlant dans ses écouteurs, elle partit courir. Personne ou presque n'était levé si tôt, donc peu de risque de croiser les membres de la Lama Nacosta, surtout qu'on était dimanche matin. Passant par toutes les petites rues qu'elle connaissait toujours par cœur, la jeune femme alla jusqu'aux remparts de la ville à une allure rapide et constante. Se refusant à penser à la possible révélation qu'elle ferait le soir même si elle voyait Brook' le soir même. Une fois aux remparts, elle grimpa sur cette ancienne protection médiévale et, les pieds pendu dans le vide, elle observa le flux et reflux de l'océan ainsi que les bateaux de pêche au loin. Jadis, la fillette qu'elle était, n'aurait pas pu s'y asseoir, la peur lui aurait tordu le ventre. Avant, faire cela était, à ses yeux, un geste rebelle, que seuls les plus téméraires, ou plutôt les plus idiots réalisaient en rigolant.

* Quelle petite nature j'étais.. Comment ai-je pu trouver que m'asseoir ici était à ce point dangereux ? Je tremblais presque de voir les autres le faire... J'étais bien trop innocente et peureuse.. *

Fermant les yeux, la demoiselle se laissa envahir par la musique, ses cheveux attachés, pourtant attaché, fouettant son visage avec le vent qui se levait et prenait en force. Perdant le compte des chansons qui défilaient, elle finit par ouvrir à nouveaux les yeux et voir le soleil embrasé complétement la plage en contre bas. Le temps passait toujours tellement plus vite quand la musique pénétrait son âme comme là, rien n'avait d'importance, ni les gens, ni le temps qui passe, encore moins la météo ou le lieux ou elle se trouvait. Malgré tout, dans un soupir, elle descendit du parapet et repartit en sens inverse. Il fallait rentrer à son minable petit studio et se préparer à faire le service du midi au Marcella, bien que cela ne l'enchantait pas des masses. Comme toujours me direz vous ? Ouais vous auriez raison, mais aujourd'hui l'envie de ne pas y aller était à son summum. Malgé tout, elle le fit, la brune prit une douche bien chaude, s'habilla d'un short en jean foncé, d'un débardeur noir et de son éternel veste en cuir, mangeant simplement une pomme comme repas avant de partir bosser. Une fois à son boulot, elle ne prit même pas la peine de saluer le patron, qui pour une fois, avait ouvert son bar, ce fait montrait à quel point la journée n'était pas banal. La matinée passa assez rapidement comme souvent. La pause déj' la bellissima sauta le repas, préférant aller s'isoler sur la terasse pour tenter de ce décider. Ce ne fut que lorsqu'elle devait reprendre qu'elle envoya un texto à son collègue lui signalant qu'il devrait la remplacer cette après midi et ce soir. Ne lui laissant pas le choix, elle resta jusqu'à son arrivé avant de filer comme une voleuse. Rentrant chez elle, la Contini s'allongea, et une fois n'est pas coutume se laissa sombrer dans un sommeil agité tout le reste de la journée. Lorsqu'elle ses paupières s'ouvrirent totalement, son téléphone indiqua 19H45.. Dans une heure, elle devrait partir pour aller rejoindre Brook'.. Une heure, bien trop de temps pour encore changer d'avis. Seulement, elle se doutait que si elle ne s'y rendait pas, ce serait la Lambertoni ou le Ferrucci qui viendrait à elle. Chose à éviter à tout prix. Se levant, elle se dirigea dans la cuisine et afin de se motiver, se bu une bière tout en mangeant un petit quelque chose. Savait on jamais, si elle voyait l'autre succhiacazzi elle pourrait lui vomir dessus. Ce serait amusant bien qu'humiliant pour eux deux. Souriant en imaginant la scène, la belle brune alla se préparer. Un peu de liner noir sur les paupières, une tresse qui retombe sur le côté droit de son visage, un débardeur blanc près du corps, rentrant dans le petit short en jean qu'elle avait porté toute la journée, une paire de basket noire. Le résultat était presque parfait, un mélange de l'ancienne et de la nouvelle Lucianna. Ajoutant un collier ras du cou, des bracelets noirs et argent à ses poignets ainsi que sa veste en cuir, elle se trouva suffisament sexy et à l'aise avec elle même pour affronter Brook' et ne pas montrer qu'il l'avait complétement détruite pendant des années, si jamais il était la bas. Sans un regard autre regard dans le miroir, elle sortit de son studio, sac en main et se mit à arpenter les rues d'une démarche déterminée vers le lieu de prédilection de la mafia locale. Personne ne lui accorda de regard, ou alors si vivace que cela ne l'interpella pas, une fois face à la devanture du bar, Lucianna alluma une cigarette, ses lunettes de soleil qui mangeait la moitié de son visage lui permettant d'observer les gens aux alentours sans qu'on la reconnaisse. Clope finit, ne restait plus qu'a rentrer dans ce «havre de paix » et attendre gentiment, ou presque, que la Lambertoni se pointe.

* J'espère qu'elle aura la décence de ne pas arriver juste à l'heure ou pire, en retard ou je lui pète sa tete de princesse des glaces. *

En l'attendant, la bella, se dirigea ves le bar, ou toujours la même serveuse travaillait, la pauvre fille ne vieillissait pas très bien, elle ne s'embellisait pas. Dans un soupir Luc' releva ses lunettes, les bonnes manières avant tout, pour commander une boisson. S'apprêtant à ouvrir la bouche, un courant électrique la traversa et la fit frissoner quand elle entendit ces voix.

*Gabriele et Sergio, si eux sont la.. Seb sera la aussi.. Je ne peux pas les affronter touts en même temps.... *

Cachant le tremblement de ses mains, en les glissant dans ses poches, elle s'adressa froidement à Flora.

Bonsoir, un rhum coca s'il vous plait.

Sortant vingt euros, elle les posa sur le comptoir sans regarder si ces hommes de son passé avait remarqué sa présence. Mais au vue des discussions à voix basses, ils étaient bien trop occupés pour la repérer pour l'instant. Et puis de dos, ils ne la reconnaîtraient pas, de cela, elle en était certaine. Sauf peut être avec Gab' malgré tout, elle savait qu'il ne la trahirait pas, même si il la voyait et qu'il voulait la voir, ou lui parler. Une fois son verre devant elle, elle s'en empara, récupéra sa monnaie et bu tranquillement en restant debout silencieusement, pour attendre celle qui compléterait ce tableau d'antan à la perfection.
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Message par Brookesia Lambertoni Sam 3 Mar - 20:57

Brookesia avait eu une journée relativement calme. Sebastiano, son frère, lui avait assuré qu’elle n’avait pas besoin d’être présente auprès de lui pour assister aux quelques discussions qu’il allait avoir ce jour-là. Elle en avait donc profité pour se faire dorloter. La jeune femme avait passé la journée à bronzer au bord de la piscine, papotant en anglais avec sa mère. Lorsque le vent se leva, les deux femmes quittèrent les abords de la piscine et Brookesia se rendit dans sa chambre où l’attendait déjà la masseuse à domicile qu’elle faisait venir lorsque son emploi du temps le lui permettait. Une fois le massage terminé, elle décida de se débarrasser de toute l’huile qui recouvrait son corps : elle se prélassa donc une longue heure dans son bain et, une fois que toutes les bulles avaient disparues, elle le quitta. Assise face à son miroir, Brookesia se coiffa, faisant légèrement onduler ses cheveux désormais mi-longs : elle avait décidé de les laisser pousser un peu plus que d’habitude. Elle se maquilla, soulignant son regard presque vert d’un trait de crayon noir et recourbant ses cils en mettant du mascara. La jeune femme disparut ensuite dans son dressing. Lorsqu’elle en sortit, elle portait une courte robe noire en cuire fermée sur le devant par une fermeture éclaire. Le bustier était serré et le bas de la robe s’évasait à partir de de sa taille. La brune enfila finalement de longues bottes à talons s’arrêtant en-dessus de son genoux.

« Tu sors ? » la questionna sa mère lorsqu’elle fit son apparition dans la Salle à manger.


« Oui, mais pas tout de suite. » répondit-elle en s’installant face à sa mère. Après avoir jeté un bref regard en bout de table, elle la questionna : « Seb’ ne mange pas avec nous ce soir ? »

« Non... Sergio, Gabriele, quelques autres et lui sont de sortie. »

Brookesia lâcha un « d’accord » avant de demander à l’un de ses cousins de lui passer le plat de pâtes. En bonne famille italienne qui se respecte, la table était recouverte de bien plus de nourriture qu’il n’en était nécessaire. Tous les membres de la famille Lambertoni qui se trouvaient dans la maison au moment du repas étaient conviés à savourer ce qui avait été préparé par le cuistot. Certains des hommes de mains de Sebastiano -les plus hauts placés- faisaient également partie de la joyeuse tablée. Les discussions allaient bon train, chacun racontant ce qui lui passait par la tête. De temps à autres, des éclats de rire fusaient. Une fois qu’elle eut terminé, Brookesia se leva, souhaita une bonne fin de soirée aux autres et remonta dans sa chambre. En passant devant l’un des serviteurs, elle lui demanda d’aller sortir sa voiture du garage pendant qu’elle finissait de se préparer. L’homme s’exécuta immédiatement. Après s’être lavé les dents et avoir appliqué une fine couche d’un rouge à lèvres discret, la jeune femme enfila quelques bracelets, de nombreuses bagues ainsi qu’un collier dont le pendentif représentant un caméléon se perdait presque dans son décolleté. La totalité de ses bijoux étaient en or. Emportant sous le bras une fine veste de cuire, elle redescendit. Récupérant au passage les clés de sa voiture auprès du serviteur, Brookesia sortit de la villa et disparut dans sa Porsche noire qui l’attendait.

*J’me demande si Seb’ et les autres seront au Libertà... J’espère pas, car si c’est le cas on pourra pas aller dans la pièce cloisonnée...*

Tout en pensant à cela, la brune s’impatientait face au feu rouge qui la gardait à l’arrêt depuis un long moment déjà. Après s’être assurée que personne ne s’apprêtait à traverser la route, l’italienne fit vrombir son moteur et démarra sur les chapeaux de roues. Arrivée à destination, elle se parqua sur une place « réservée au personnel du Libertà ». Sur la place d’à côté se trouvait la voiture de son frère. Elle retint un soupir et sortit de sa Porsche. Elle enfila sa veste puis coinça entre ses lèvres une cigarette. Bien que Brookesia soit une femme qui faisait quotidiennement du sport, elle ne se refusait jamais un moment de détente. Cigarette allumée, elle fit son entrée dans le bar. En voyant la nouvelle arrivée, un jeune homme tout juste majeur - sans doute un touriste- l’accueillit d’un « Bellissima ! » prononcé avec un fort accent anglais tout en soulevant son verre dans sa direction, comme pour l’inciter à les rejoindre, son ami et lui. Retirant sa cigarette d’entre ses lèvres, la jeune femme siffla assez fort pour faire cesser toutes les discussions qui avaient lieu dans le bar et, après avoir croisé le regard de Vito, pointa de sa cigarette la table des jeunes. Le patron, qui était alors occupé à empiler des verres vides sur son plateau, abandonna son travail et se rendit sans hésiter vers les deux hommes et les attrapa par leur col respectif, les forçant à se lever. Se dirigeant vers la sortie en poussant devant lui les deux touristes, Vito s’arrêta lorsque Brookesia attrapa de sa main libre le visage de celui qui l’avait interpelée. Le tenant fermement tout en tirant une latte sur sa cigarette, elle prit la parole :

« Don’t fuck with me in my village. Now... Fuck off. »

Elle relâcha l’Anglais après avoir soufflé la fumée de sa cigarette en plein sur son visage pâle. A l’entendre parler ainsi sans le moindre accent, on aurait pu croire qu’elle était une Londonienne pure souche. Vito fit bien rapidement sortir les deux touristes de son bar et retourna sans un mot à son travail. Brookesia prit alors le temps de regarder qui était présent dans le bar. A une table, elle reconnut quelques uns des hommes de son frère. Elle cacha sa surprise et continua de parcourir le lieu de ses yeux presque verts. Elle remarqua son amie d’enfance au bar mais son regard s’arrêta vers les deux silhouettes qui se trouvaient le plus proche d’elle et auxquelles elle n’avait pas fait attention jusqu’à ce moment-là. Il s’agissait de Sergio et Gabriele qui la regardaient en silence. Ignorant royalement le premier, elle s’approcha du second. Brookesia savait que ce qu’elle s’apprêtait à faire ne manquerait pas d’agacer le meilleur ami de son frère : étant donné qu’il était le bras droite de Sebastiano, il aurait été plus approprié que la jeune femme s’adresse à lui pour avoir une réponse à la question qu’elle s’apprêtait à poser. Mais tout ce qui pouvait l’emmerder étant chose à faire, la jeune femme n’hésita pas. Elle s’arrêta à quelques pas de son cousin et lui demanda après avoir fait un bref signe de tête en direction du coin du bar qui était réservé aux membres de la Lama Nascosta :

« Sebastiano est occupé ? »

Après avoir obtenu une réponse, qui comme elle s’en doutait était positive, elle remercia son cousin d’un sourire et poursuivit son chemin, coinçant à nouveau sa cigarette entre ses lèvres. Le visage de Sergio lui avait semblé bien contrarié... Comme si un événement qui s’était passé peu avant l’arrivée de Brookesia lui avait déplu. Mais qu’était-ce ? N’en sachant rien, la jeune femme écarta cette préoccupation de son esprit et se concentra sur la jeune femme qu’elle rejoignait au bar. Il s’agissait de Lucianna, celle qu’elle était venue voir. Son amie d’enfance était vêtue d’une veste de cuire, d’un short noir et d’un haut blanc. Elle avait toujours su se mettre en valeur tout en restant discrète, contrairement à la fille Lambertoni qui profitait de ses sorties pour sortir ses tenues les plus révélatrices. Arrivée au bar, elle questionna la serveuse pour savoir si Lucianna avait payé sa consommation. Flora répondit par une affirmation étranglée tout en sortant un billet de la caisse pour le tendre à Brookesia. L’italienne s’en empara et le déposa à côté du verre de son amie tout en passant sa commande : elle voulait boire une Snakebite. Flora s’activa à préparer le cocktail fait de bière, de cidre et de liqueur de cassis tandis que la brune engagea la discussion avec la jeune femme qui se trouvait à ses côtés :

« Sache qu’ici tu ne paies pas ce que tu consommes lorsque tu es avec moi. » expliqua-t-elle avant de poursuivre, l’air de rien : « Mais sinon, comment vas-tu ? Ne préférerais-tu pas qu’on aille s’asseoir, une table vient de se libérer ! » ajouta-t-elle dans un sourire complice. Tout en attendant une réponse, elle tapota sa cigarette pour que les cendres qui s’accumulaient à son extrémité tombent dans le cendrier. Elle tira ensuite une latte et souffla la fumée, observant les quelques personnes présentes qui avaient repris leur discussion comme si personne ne s’était fait sortir du bar par le patron quelques minutes seulement auparavant. Flora lui donna son cocktail que Brookesia ne s’empressa pas de goûter, préférant finir sa cigarette avant de se mettre à boire.


Dernière édition par Brookesia Lambertoni le Mer 7 Mar - 10:02, édité 1 fois
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Message par Lucianna Contini Mar 6 Mar - 19:17


Cela faisait bien un petit quart d'heure que la Contini attendait Brookesia patiemment, faisant de son mieux pour ne pas finir son verre cul sec et en recommander un autre de suite afin d'anyler ses émotions et ses frissons qui la parcourait. Ses frissons, du à ces yeux qui détaillaient son corps de haut en bas. Les murmures s'étaient d'ailleurs éteint et des bruits de pas se rapprochait d'elle. Se composant un visage des plus glacial, la jeune femme pivota sur son siège en direction de la personne qui s'approchait. Et la ce fut, un sourire des plus faux, froid et jubilatoire, tout ça à la fois, qui vint étirer les lèvres de la bellissima. A cette vue  il blêmit en croisant son regard, faisant mine de rien, il dévia légèrement sa trajectoire, commanda une bière et repartie à côté de Gabriele, qui n'en perdit pas une miette. Les sourcils se trouvait du coup froncé, son regard septique ne lâchait pas Luc' qui après un bref hochement de tête se détourna des gars et cette fois termina son verre, recommandant la même chose de suite. Une fois la note une nouvelle fois réglé, la brune perçue de l'agitation à l'entré du bar. En ssoupirant, elle vit la reine des glaces faire un signe au bon vieux patron du bar qui se précipita vers des abruties de touristes, il n'y avait pas de doute, pour les faire sortir, non sans que la Lambertoni ne se permettent de redire un truc aux minots imbibés d'alcool.

*Pauvres gosses, sont pas mâlin.. J'espère qu'ils ne retomberont pas sur elle, ou sur un membre de la famille.. Sinon ils risquent de ne pas se souvenir  avec bonheur de leur vacances ici.. Quoi que.. Je me demande si l'accord de ne pas toucher aux touristes est entré en vigueur.. Ca pourrait m'être bénéfique.. *

Brook' prit le temps d'aller parler à son cousin avant de la rejoindre, de récupérer l'argent de Lucianna, de commander sa boisson et lui adressa la parole pendant que la serveuse, paniquée, lui faisait son cocktail. D'un geste, la Contini repoussa son fric sur le bar, avant de faire face à son amie d'enfance.  D'une voix à la fois cristalline, froide et calme elle lui répondit.

Bonsoir Brookesia.. Je vais bien, je te remercie et toi, comment te portes tu ? Et non, pourquoi aller à une table, autant rester là, le temps de picoler un peu. Car toi quoi moi, savons que nous ne pourrons discuter en paix ici.. Trop de monde te connais, va graviter autour  de toi pour garder un œil sur toi.Observant un instant  l'employée de bar qui ne savait pas quoi faire des billets sur le comptoir, elle parla rapidement. Gardez ça.. Je refuse de ne pas payer. Au pire gardez tout en pourboire.. Ce sera toujours bénéfique..   Sans vouloir te vexer Brook' je ne veux pas être lier à tout ! Et là tu me donnes le sentiment de me prostituer quasiment... Alors tes privilèges garde les pour tes admirateurs ou grandes admiratrices qui rêvent de se rapprochez de vous tous. Je t'en serais grée.

Se taisant, un instant, elle  pivota, s'adossa au comptoir, verre à la main et lança un regard en direction de Gab, qui le remarqua vue que ses yeux ne la lâchait pas, il eut un petit sourire et fit mine d'avancer d'un pas vers ses deux vieilles protégés.  Un haussement de sourcil et un bref non silencieux l'arrêtèrent. Le bel homme frustré et clairement vexé de se faire, une fois de plus, mettre de côté, envoya chier un sous fifre qui devint aussi blanc que le Canada en hiver. Le sous fifre devait  d'ailleurs à peine être majeur, Une bouffée de colère monta doucement en la bella lorsqu'elle vit ce petit gars bafouillé des excuses et partir si vite qu'il failli se vautrer magistralement.

Dis moi Brook' . Ton frère fait bosser les gamins à peine sortie du berceau maintenant ? Le petit à qui ton cousin a failli donner une crise cardiaque, doit être à peine en âge de conduire... C'est quoi ce nouveau délire ? A et non, on est bien ici.. Au moins je peux voir qui s'approche de moi sans perdre un miette de tout ça..   Du moins le temps qu'on boive ça.. Car une chose est certaine.. Vue que ton frère et ses troupes sont là, ce n'est pas le meilleur endroit pour parler du Bastardo qui a causé mon départ
. Avec un clin d’œil très discret envers Brook, la brunette parla un peu plus fort mais toujours de façon glaciale pour que leurs « voisins » entendent et imagine des choses.  Tu sais bien.. Tu as compris les grandes lignes.. Mais le Bastardo me le paiera.. La vengeance est un plat qui se mange froid..  Et bien la mienne est aussi froide que l’antarctique.

Elle avait dit tout ça  dans un Français à peine entaché de son accent. Sachant pertinemment que son interlocutrice la comprendrait dans cette langue, la brune n'était pas revenue à leur langue natale. Gabriele, non loin avait vécu dans ce  pays aussi, il avait aidée Luc'a apprendre le Français, avant qu'elle ne s'en aille, c'était un peu pour lui qu'elle y avait vécu des mois entiers à bosser dans divers région de ce pays là, donc elle savait qu'il la comprendrait, mais l'autre.. Non il ne devait très certainement pas comprendre une syllabe de la dernière phrase de la fille du garagiste.  Sortant une cigarette, ce fut à son tour de fumer, sous le regard de plus en plus agacé de Gab' qui semblait lutter pour accepter qu'elle ne veuille pas de lui auprès d'elle maintenant. Mais surtout pour savoir ce qu'elle voulait dire, à moins qu'il est en parti comprit.. Après tout, en plus d'être une tentation sous forme humaine, il n'était pas idiot ce petit gars..  Posant ses coudes sur le bar, elle faisait ressortir ses formes,montrant son ventre si plat sous son T.shirt blanc, et les longues jambes de la jeune femme attirèrent quelques regards des membre de la Lama Nacosta. Certains semblèrent la reconnaître d'autre pas du tout mais  presque tous dévisageaient les deux femmes.

* Aller autant faire les choses en grands maintenant qu'ils savent que je suis là..*  

Luc' attrapa sa paille de sa bouche et regarda sans ciller tout ceux qui la dévisageait. Même lui..
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Message par Brookesia Lambertoni Mer 7 Mar - 20:58

La Bellissima repoussa sur le bar l’argent que Brookesia avait glissé à côté de son verre. La Lambertoni n’en était même pas étonnée ; à vrai dire, elle s’y attendait. La brune fut aussi cassante dans ses paroles que dans son geste. Avec cette distance qui la caractérisait tant, elle répondit à la première question que lui avait posée la nouvelle arrivée et lui demanda comment elle se portait. Elle refusa ensuite qu’elles aillent s’installer à une table. Elle justifia son refus par ces paroles :

« Trop de monde te connais, va graviter autour de toi pour garder un œil sur toi. »

Sur ce point, elle n’avait pas tort. La jeune femme acquiesça en silence. Flora regardait avec perplexité l’argent qui avait été repoussé dans sa direction. Lucianna s’adressa donc à elle pour éclaircir les choses :

« Gardez-ça... Je refuse de ne pas payer. Au pire gardez tout en pourboire... Ce sera toujours bénéfique... » S’adressant à nouveau à Brookesia, elle poursuivit : « Sans vouloir te vexer Brook' je ne veux pas être lier à tout ! Et là tu me donnes le sentiment de me prostituer quasiment... Alors tes privilèges garde-les pour tes admirateurs ou grandes admiratrices qui rêvent de se rapprocher de vous tous. Je t'en serais gré. »

La fille Lambertoni leva les yeux au ciel : seul signe d’agacement qu’elle laissa apparaître. Elle tira une dernière latte sur sa cigarette avant de jeter son mégot dans le récipient de cuivre qui se trouvait à ses pieds. Il s’agissait d’un vieux crachoirs dans lequel plus personne n’avait craché depuis longtemps. Elle savait que ce dernier, comme les deux autres qui se trouvaient un peu plus loin, était rempli d’un fond d’eau qui permettait d’éteindre complètement les mégots. Pendant ce temps, une discussion silencieuse avait lieu entre Lucianna et Gabriel, le cousin de Brookesia. La jeune femme fit comme si elle n’avait pas remarqué leur échange de regard. Cependant, il était plus complexe pour elle de feindre une ignorance face à ce qui suivit : le jeune homme visiblement contrarié envoya valser un des hommes de Sebastiano qui venait de s’adresser à lui. L’homme en question était l’un des plus jeunes membres de la Lama Nascosta : les tâches qui lui étaient confiées n’étaient pas les plus importantes, ni les plus dangereuses. Le frère de Brookesia l’avait accepté dans ses rangs car son grand frère en faisait également partie.

« Dis moi Brook’. » s’exclama Lucianna avant de poursuivre : « Ton frère fait bosser les gamins à peine sortis du berceau maintenant ? Le petit à qui ton cousin a failli donner une crise cardiaque doit être à peine en âge de conduire... C'est quoi ce nouveau délire ? Une chose est certaine... Vu que ton frère et ses troupes sont là, ce n'est pas le meilleur endroit pour parler du Bastardo qui a causé mon départ. Tu sais bien... Tu as compris les grandes lignes... Mais le Bastardo me le paiera... La vengeance est un plat qui se mange froid et bien la mienne est aussi froide que l’antarctique. »

« Premièrement, sache que mes admirateurs ne bénéficient pas du privilège que je te proposais-là. Seuls mes rares amis y ont le droit. Mais si tu ne veux pas être liée amicalement à moi, je respecte ton choix. » expliqua-t-elle calmement tout en fixant inlassablement la serveuse qui n’osait toujours pas récupérer l’argent. Faisant comme si le devoir l’appelait ailleurs, Flora s’en alla, un plateau vide à la main et le regard fuyant celui indéchiffrable et perturbant de la fille Lambertoni. « Ensuite... » commença par dire Brookesia dont le visage devint neutre mais dont le regard qu’elle posa sur Lucianna laissa voir une lueur assassine. « Si tu as un souci avec la manière dont mon frère s’y prend pour gérer les affaires, je te laisse aller lui donner tes conseils ; tu sais où il se trouve. » La jeune femme n'aimait pas que quelqu'un d'autre qu'elle-même critique les décisions de son frère. Elle fit une pause pour boire une bonne gorgée de sa boisson puis elle reprit la parole sur un ton moins effrayant : « Mais sinon, je comprends ta réticence à parler en ces lieux tant qu’ils sont là. On a qu’à attendre qu’ils s’en aillent ; je suis sûre que Seb’ partira si je lui fais comprendre qu’on a besoin d’être seules toi et moi. » Etant donné que Lucianna s’était adressée à elle en français, Brookesia en fit de même dans la suite de sa prise de parole. Elle parla donc dans un français syntaxiquement parfait mais accompagné d’un doux accent italien : « Et je ne doute pas une seconde que tu te vengeras comme il se doit, Ma Chère ! »

La brune avait accompagné sa dernière phrase d’un regard complice et entendu. S’installant de manière à faire ressortir ses formes avantageuses, Lucianna semblait défier les hommes de la salle. Elle n’avait pas réellement besoin de se tenir ainsi pour que tous les regards se tournent à intervalles réguliers vers elle. Comme si elle avait activé un aimant à hommes, la totalité de la gente masculine présente dans le bar semblait avoir oublié ce que signifiait la discrétion : ils ne se contentaient plus de lui lancer de temps à autres des regards intéressés mais la reluquaient carrément. Il était étrange qu’ils soient ainsi intéressés par une femme dont la morphologie ne correspondait en rien aux standards de beauté en vigueur dans leur pays : la majorité des italiens aimaient les femmes pulpeuses aux formes généreuses et, bien que Lucianna ait des formes là où il en fallait, elle était un peu maigre pour être nommée "femme italienne idéale". Brookesia elle-même avait été plus d’une fois décrite comme étant trop maigre pour plaire aux hommes du village. La fille Lambertoni ignora un instant le petit manège, buvant sa boisson au point d’en vider la moitié, mais décida de mettre fin au jeu en reposant sa choppe avec force sur le bar. Le bruit provoqué par le choc ainsi que le regard glacial qu’elle lança à l’assemblée suffirent à calmer les ardeurs des hommes présents. Les regards dévièrent au plafond, au sol, ou au fond des verres. Le seul qui n’avait pas détaché son regard de Luicanna, c’était Sergio. Gabriele, quant à lui, lançait un regard interrogateur à sa cousine, comme pour savoir ce qu’il se passait. Ignorant son cousin, Brookesia questionna son amie :

« Pourquoi ce Sciupafemmine ne semble pas vouloir te quitter des yeux ? »

Elle avait dit cela en lançant un bref signe de tête en direction de Sergio. Glissant ensuite son regard vers Lucianna, elle attendit de voir si elle en savait plus concernant le comportement étrange qu’avait l’homme. Brookesia n’avait pas pu s’empêcher de l’insulter en le désignant : elle le détestait bien trop pour se retenir. Voyant que Vito s’apprêtait à passer devant elles, l’italienne retira sa veste de cuire et la lui tendit lorsqu’il arriva à leur hauteur. L’homme s’en empara et la plia sur son avant bras gauche puis, avec le même respect qu’il avait envers les membres de la famille Lambertoni, il s’adressa à la femme au haut blanc :

« Puis-je vous débarrasser de votre veste, Signorina ? »
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Message par Lucianna Contini Ven 9 Mar - 23:45

Lucianna, ne laissa rien paraître de l'amusement et la petite pointe d'affection qui l'agitèrent intérieurement au discours de son ancienne amie. Tout en l'écoutant, elle continuait de fixer tour à tour les hommes qui s'étaient mit à l'observer. Dans leurs yeux, elle remarqua que la plupart la regardait avec un grand mélange d'étonnement et d'envie. Rares étaient ceux qui semblaient la reconnaître, mais chez ces quelques-uns, on pouvait voir majoritairement  un scepticisme, assez compréhensible après toutes ces années. Un sourire, charmant cachant bien ses envies profondes, elle lança même des œillades à certains plutôt agréable à regarder.. Seulement tout ce petit jeu fut stoppé de façon un peu abrupte par sa compagne de la soirée.

* Fais chier.. J'aurais bien fais mon dessert de ce gars là... Il doit être bien appétissant sans ses vêtements.. Brook.. Tu viens de me frustrer..  Attend mais qu'est ce que ? C'est une blague ou quoi ?..*

Voyant que le patron du bar venait de prendre la veste de Brook de la manière docile et respectueuse des employés, attristée et en colère de voir cet ancien homme digne, se plier ainsi à tous les caprices de la reine des glaces, elle dut prendre une seconde pour ne pas se trahir en parlant ou en changeant d'attitude et ses gestes. Avec, pour la première fois, de la soirée et peut être même de plusieurs semaines, elle fit un sourire sincère au patron du bar, et lui parla en Italien de sa voix la plus douce et sympathique possible.

Non Vito, je vous remercie mais je la garderais sur le bras, si jamais j'ai trop chaud. Par contre, pendant que vous êtes là.. S'il vous plait dites à votre serveuse de garder mon argent pour elle, et re-servez moi un rhum coca s'il vous plait et le même cocktail pour Brookesia.

Avec un petit clin d’œil et un nouveau sourire, elle le laissa partir. Puis en jetant un regard à la Lambertoni, elle se remémora chacune des paroles que cette jeune femme avait prononcé. Afin de limiter les oreilles trop indiscrètes, la belle brune reprit chacun des points dans son Français, avec très peu d'accent.

Pour reprendre ce que tu me disais.. Je sais pertinemment que tu as compris quand je dis ne pas vouloir être liée à tous ça.. Elle engloba la salle de son regard dur, et d'un vaste geste de la main. Ton amitié, m'était tant importante lors de nos jeunes années, bien que je ne comprenais pas et ne comprend toujours pas, comment vous m'avez prit d'amitié toi, Gab et ton frère... Mais pas important, sache que cela me touche que tu me considères toujours comme faisant partie de tes amies. Et peut être pourrait on à nouveau l'être vraiment un jour futur.. Seulement à l'heure actuelle, c'est..Compliqué. La bellissima, fixa Brookesia un instant pour bien lui faire comprendre que malgré sa froideur, même tout de suite, elle était sincère.  Quand à ton frère.. Un léger rire musical lui échappa mais s'arrêta bien vite quand la Contini vit Sergio plisser encore plus les yeux, serrant les poings. Je ne critique pas.. Je m'interrogeais simplement sur l'âge du mino qui bossait pour lui, je le trouve tellement jeune pour dévouer sa vie à votre... Business. Cela me paraît étrange voilà tout. Mais j'avais oublié que tu faisais partie des sœurs tigresses..  Quant à aller parler à Sebastiano.. Non,  je ne crois pas que ce soit une bonne idée.. Certains pourrait essayer de lui désobéir et rester discrètement ou de revenir. Alors.. Lucianna prit son verre servit par le patron d'une main, tendit le sien à son interlocutrice de l'autre main et trinqua et but une gorgée avec une subtile touche de charme. En attendant, autant boire jusqu’à plus soif.. Et profiter de la vue de ces muscles.. Tiens d'ailleurs... Pas cool ton coup sur le comptoir tout à l'heure. J'avais accroché le regard d'un beau brun pas loin de la porte. Et du coup, comme tout les autres curieux il à détourné le regard. A et, contrairement, à ce que je pense que tu as cru. La plupart étaient surpris de voir une fille avec toi et que tu agisses amicalement.

Buvant son verre en deux gorgées, elle repensa aux derniers mots de la fille de la Lama Nacosta. Ses traits se tendirent, ses mains tremblèrent légèrement et sa voix perdit le ton presque léger et redevint mauvaise, glaciale. Ses yeux se fixèrent sur le second de Sebastiano, et elle fit un pas  inconscient vers lui tout en soufflant quelques mots, toujours en Français, à Brook'.

Oh oui je me vengerais... Le Bastardo finira par se retrouver seul, comme je l'ai été, sauf qu'au lieu de s'endurcir, il perdra tout et il ne restera plus rien de ce sale mecs. Cette pourriture qui ne mérite rien d'autre que de crever dans bien des douleurs..

Remarquant que Gabriele s'approchait des filles, la fille du mécano, se ressaisit un minimum, recula d'un pas, mais garda son air froid et distant.

Bonsoir Gab'..  Dis moi.. Vous avez bientôt finit aussi ? A et connu tu l'homme près de la porte, le brun au tatouage qui monte sur son cou ? Penses tu que je peux avoir son numéro ?

Les mots écorchèrent la bouche de Luc', elle s'en voulu de lui parler d'un autre homme de cette façon, mais ils ne pouvaient plus, ne devaient plus avoir ce lien ambigüe entre eux deux. Ce fut sur un ton blasé, voir même déçu qu'il lui répondit en deux ou trois mots.

José.. 30 ans, pour son numéro voit avec lui, vue comment il te regard il te donnera tout ce que tu demandes. S'il ose...

Son amour d'enfance, jeta un regard d'une telle noirceur à ce José, que même le groupe proche du trentenaire commença  se disloquer, José soutint le regard de Gabriele quelques instant avant de capituler en levant les mains. Un sourire mauvais traversa le visage du bel homme en face des filles, et cela fit frissoner Lucianna qui eut presque peur du gentil Gab'.

*Dios mios.. Je ne le reconnais plus.. Ce n'est même pas l'homme que j'ai vue dans les bois il y a deux jours.. Ce regard.. On dirait un prédateur... *


Cachant ses mains qui tremblaient à nouveau, et la peur qui lui avait étreint violemment le cœur en voyant l'homme doux se transformer en un autre, en un homme qui ressemblait à celui qui l'avait détruite, qu'elle prétexta un passage aux toilettes pour tenter de se raisonner et reprendre ses esprits.  Après cela une petite clope dehors face à la porte du bar, pour profiter d'un peu d'air tout en ne quittant personne des yeux. Luc' avait finit par s'absenter plus de vingt minutes et dût à nouveau rentrer et reprendre sa place. Froide, hautaine et sans une once de sentiment, elle se remit à côté de la femme qui l'accompagnait, en silence, laissant les cousins finir de parler.
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Message par Brookesia Lambertoni Dim 11 Mar - 1:05

Lucianna n’avait visiblement pas apprécié que Brookesia mette fin au petit jeu qui s’était déclaré entre elle et les nombreux hommes de la salle. Cependant, une chose qu’elle apprécia encore moins se produisit juste après : le fait que Vito la traite de la même manière qu’il avait traité la fille Lambertoni fit réagir la Bellissima au quart de tour. Elle cacha ce qu’elle ressentit –ce qui devait être, aux yeux de Brookesia, une certaine forme de dégoût face à la situation– derrière un sourire et s’adressa au tenancier pour refuser son offre. Elle précisa que si elle désirait retirer sa veste, elle la garderait sur le bras. Pendant ce temps, la brune sirotait tranquillement sa boisson, arrivant gentiment mais sûrement au bout de sa chope. Lucianna profita de la présence du barman pour commander une nouvelle boisson pour elle et une Snakebite pour Brookesia. Vito commença à partir avant de demander à la jeune femme vêtue d’une robe : 


« Plus de bière que de cidre, et beaucoup de liqueur, n’est-ce pas ? Un demi-litre ou un litre ? »

La jeune femme posa sa chope presque vide sur le bar et répondit d’un sourire et d’un hochement de tête affirmatif : Vito avait l’art de se souvenir de ce genre de chose. Remarquant qu’elle avait rapidement bu son premier demi-litre et partant du principe qu’elle et Lucianna n’allaient pas partir de si tôt, elle commanda le double de ce qu’elle avait déjà consommé. Ayant pris mentalement note de la volonté de sa cliente, l’homme s’en alla, précisant que leurs boissons allaient être prêtes d’ici peu de temps. La Bellissima semblait être perdue dans ses pensées, mais elle s’extirpa de ses songes pour prendre la parole, non pas dans sa langue natale, mais en français. De toute évidence, elle ne voulait pas être comprises des gens qui les entouraient, chose parfaitement compréhensible. Tout en terminant son demi-litre de Snakebite, Brookesia l’écouta attentivement. Voici ce que lui disait Lucianna, accompagnant certaines de ses paroles par des gestes :

« Pour reprendre ce que tu me disais... Je sais pertinemment que tu as compris quand je dis ne pas vouloir être liée à tout ça... Ton amitié, m'était tant importante lors de nos jeunes années, bien que je ne comprenais pas et ne comprends toujours pas, comment vous m'avez prise d'amitié toi, Gab et ton frère... Mais pas important, sache que cela me touche que tu me considères toujours comme faisant partie de tes amies. Et peut-être pourrait-on à nouveau l'être vraiment un jour futur... Seulement à l'heure actuelle, c’est... Compliqué. Quant à ton frère... » Elle lâcha un léger rire qu’elle cessa rapidement et poursuivit tandis que Brookesia vida sa chope d’une traite : « Je ne critique pas... Je m'interrogeais simplement sur l'âge du mino qui bossait pour lui, je le trouve tellement jeune pour dévouer sa vie à votre... Business. Cela me paraît étrange voilà tout. Mais j'avais oublié que tu faisais partie des sœurs tigresses... Quant à aller parler à Sebastiano... Non,  je ne crois pas que ce soit une bonne idée... Certains pourraient essayer de lui désobéir et rester discrètement ou de revenir. Alors... » Lucianna cessa de parler pour s’emparer des boissons que Vito leur servait depuis l’autre côté de son bar. Le patron attrapa les verres vides et retourna à son travail tandis que la Bellissima et Brookesia trinquaient : elles burent ensuite une gorgée de leur boisson respective.

La jeune femme au T-Shirt blanc reprit la parole : « En attendant, autant boire jusqu’à plus soif... Et profiter de la vue de ces muscles... Tiens d'ailleurs... Pas cool ton coup sur le comptoir tout à l'heure. J'avais accroché le regard d'un beau brun pas loin de la porte. » En entendant cela Brookesia tenta de voir de qui il s’agissait en se penchant légèrement, mais sa vue était obstruée par certains des hommes de son frère. Elle abandonna son idée, se disant qu’elle verrait plus tard à quoi ressemblait celui qui avait tapé dans l’oeil de son amie. Lucianna poursuivit sa phrase : « Et du coup, comme tous les autres curieux, il a détourné le regard. Ah et, contrairement, à ce que je pense que tu as cru, la plupart étaient surpris de voir une fille avec toi et que tu agisses amicalement. » En entendant cela, Brookesia sourit, car il était vrai qu’en temps normal, lorsqu’elle sortait, elle était plutôt accompagnée d’hommes que de femmes. Cependant, elle n'était pas dupe : elle ne croyait pas à cette théorie. Pour elle, les regards étaient tournés dans leur direction pour une toute autre raison ! Lucianna devait avoir repensé à la dernière affirmation de la fille Lambertoni, car elle reprit sur un ton glacial : « Oh oui je me vengerai... Le Bastardo finira par se retrouver seul, comme je l'ai été, sauf qu'au lieu de s'endurcir, il perdra tout et il ne restera plus rien de ce sale mec. Cette pourriture qui ne mérite rien d'autre que de crever dans bien des douleurs... » 

Tout en disant cela, elle fixait de son regard Sergio et fit, sans doute inconsciemment, un pas dans sa direction. Mais le regardait-elle parce qu’il était le Bastardo dont elle parlait, ou simplement parce que Brookesia l’avait questionnée le concernant lors de sa dernière prise de parole ? La jeune femme s’apprêtait poser cette question à Lucianna, mais elle ne put pas aligner deux mots : son cousin approchait d’elles. Elle se tut donc, laissant les deux amis d’enfance parler ensemble tandis qu’elle buvait tranquillement sa boisson. La jeune femme interrogeait l’homme pour savoir s’il connaissait « le brun au tatouage qui monte sur le cou » et s’il pensait qu’elle pouvait obtenir son numéro. Brookesia s’étrangla presque en entendant la réponse que donna son cousin. Elle avala sa gorgée de travers, se retourna pour ne pas importuner Lucianna et Gabriel puis elle toussa à maintes reprises pour se dégager les voix respiratoires. Voici les informations données par son cousin :

« José... 30 ans, pour son numéro vois avec lui, vu comment il te regarde il te donnera tout ce que tu demandes. S'il ose... »

Un « beau brun » avec un « tatouage qui monte dans le cou » qui a trente ans et qui s’appelle José, il n’y en avait pas des centaines à Ardenza. A vrai dire, il n’y en avait qu’un seul, et Brookesia le connaissait plus que bien. Désirant mettre Lucianna au courant concernant le fait qu’elle et l’homme qui lui avait tapé dans l’oeil n’étaient pas sans histoire, elle tenta de faire un signe à son cousin pour qu’il s’en aille, mais ce dernier était trop occupé à défier quelqu’un du regard. Ce quelqu’un, c’était José. Cela ne faisait que quelques semaines qu’il faisait partie des hommes de Sebastiano. Et une règle s’étant tacitement mise en place au sein de la Lama Nascosta, le frère de Brookesia n’apprécierait guère d’apprendre que José l’avait si rapidement enfreinte. Cette règle qui n’a jamais été verbalisée étant des plus simples : on ne touche pas à Brooke. José, lui, l’avait touchée, et pas qu’un peu !

*Faudrait que je lui dise...* pensa la fille Lambertoni avant de douter. *Quoique ce n’est pas comme s’il y avait une histoire de sentiments !*

Lorsqu’elle arriva à la conclusion qu’il serait judicieux de tout de même lui en parler, Lucianna annonça qu’elle devait se rendre aux toilettes. Gabriele, quant à lui, s’en alla rejoindre ses amis et collègues, n’ayant de toute évidence rien à dire à sa cousine. Cette dernière se retrouva seule au bar, tiraillée entre l’envie de mettre les choses au clair avec la Bellissima et celle de garder secrètes les activités principalement nocturnes qu’elle avait eues avec José. Lucianna sortit des toilettes et alla fumer une cigarette à l’extérieur. Brookesia en profita pour demander à Vito de lui donner son téléphone portable qui se trouvait dans l’une des poches de sa veste. Une fois l’objet électronique récupéré, elle remercia l’homme et remarqua, en déverrouillant son téléphone, qu’elle avait reçu un message de la part de José. Elle lui lança un regard étonné auquel il répondit part un clin d’oeil amusé. Après avoir levé les yeux au ciel, Brookesia répondit au message qu’elle avait reçu. L’échange fut le suivant :

José : Comment s’appelle la Bella ? Ça te dérangerait si je la fréquente ?
Brookesia : Tu fais c’que tu veux, Amore Mio.
José : Arrête de m’appeler comme ça.
Brookesia : C’est pourtant ainsi que tu m’as nommée sur ton téléphone, non ?
José : Oui, mais c’était avant que je comprenne que j’étais pour toi rien de plus qu’un passe temps...
José : Bref. T’as pas répondu à ma question : elle s’appelle comment ?
Brookesia : Lucianna. Mais au pire t’aurais pu aller lui demander.

Gabriele s’approchant d’elle, la jeune femme déposa son téléphone portable sur le bar, veillant à désactiver le vibreur et à le poser sur l’écran pour que son cousin ne voit pas le nom de José s’afficher, dans le cas où ce dernier avait la brillante idée de lui renvoyer un message. Brookesia fit comme si de rien était et, lorsque Gabriele lui demanda ce qu’elle faisait sur son portable, elle mentit en prétextant qu’elle surfait juste sur les réseaux sociaux. La discussion s’engagea entre eux et, de fil en aiguille, la choppe d’un litre de la jeune femme se vidait peu à peu. Lorsque Lucianna revint auprès d’elle, Brookesia avait bu la moitié de sa boisson. Lorsque Gabriele eut terminé de raconter ce qu’il avait fait durant sa journée, il se retira après avoir souhaité aux deux jeunes femmes de passer une bonne soirée. Il retourna à sa table non sans lancer un regard par dessus son épaule en partant.

« Ça va mieux ? » demanda-t-elle en français à Lucianna avant de préciser pour quelle raison elle posait cette question : « Tu ne semblais pas être au top de ta forme quand tu es sortie... C’est pour ça que je ne t’ai pas rejoint. Je me suis dit que tu préférais peut-être rester seule un moment... Mais bref. Pour en revenir à ce que tu m’as dit avant l’arrivée de Gabriel, l’amitié ne s’explique pas vraiment, et si tu veux mon avis, elle ne cesse jamais d’exister. Enfin, sauf si quelque chose vient compromettre ladite amitié, mais le temps qui passe ne fait, pour ma part en tous cas, jamais partie de ces choses ! Et... Je pense qu’on a toujours besoin d’avoir quelqu’un qui nous écoute. » Elle fit une courte pause pour avaler une gorgée de sa boisson et reprit en français toujours : « L’amitié et l’amour sont des choses tellement ridicules, belles, et dangereuses à la fois... Des points faibles et forts, en même temps. Lorsque quelqu’un critique Seb’, je ne laisse jamais voir mon côté Tigresse, comme tu dis, mais je sais que je ne risque rien à te le montrer à toi. Et le « mino » n’en est pas un : il est majeur ! Il n’est pas aussi jeune qu’il n’y parait ! Et, si ça peut te rassurer, il donne juste des coups de main superflus, rien de plus ! » lui confia-t-elle avec un clin d’oeil amusé. La bouche déjà sèche, elle s’hydrata avant de poursuivre : « Et tu sais, si Seb’ dit à ses hommes de partir, ils le feront. Tous. Même Sergio ! D’ailleurs, tu ne sais vraiment pas pour quelle raison il t’a regardée comme il l’a fait et... Comme il le fait toujours ? » remarqua-t-elle après avoir posé momentanément, mais discrètement, ses yeux sur lui. L’homme lançait de manière régulière et prolongée des regards en direction de Lucianna. Bien évidemment, la plupart des hommes présents semblaient être sous son charme, mais... Ils ne la regardaient pas de cette manière-là. « Ah et, avant que j'oublie ! » s’exclama Brookesia tout en repensant à ce qu’avait dit son amie concernant José. « J’ai le numéro de celui qui t’a tapé dans l’oeil ! Tu le veux ? »

La fille Lambertoni s’était emparée de son téléphone tout en disant cela. En déverrouillant l’écran, elle vit qu’elle avait plusieurs notifications la prévenant qu’elle avait reçu plusieurs messages, notamment trois de la part de José. Elle les fit disparaître d’un glissement de doigt sans prendre la peine d’aller lire ce qu’elle avait reçu. Elle attendait de savoir si Lucianna voulait ou non le numéro de José, lui lançant un regard mi-interrogateur, mi-amusé. Le bar commençait gentiment mais sûrement à se remplir. Bientôt, il n’y aurait plus de tables vides et les gens s’agglutineraient autour du bar. L’une des tables à quatre places était occupée par Sergio, Gabriele et deux autres hommes de Sebastiano. Une autre de ces tables -celle la plus proche de l’entrée- était occupée entre autres par José. Les grandes tables entourées de six chaises étaient occupées, contrairement aux deux tables rondes à trois places au centre du bar. Lassée, d’être debout, Brookesia ajouta une autre question à celle qu’elle venait de poser :

« Et tu veux toujours pas aller t’asseoir ? Bientôt y aura plus de places ! Et pour ce qui est de la discrétion : je doute que quiconque ici comprenne le français ! »


Dernière édition par Brookesia Lambertoni le Dim 18 Mar - 10:37, édité 1 fois
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Message par Lucianna Contini Mar 13 Mar - 22:15

Cela ne faisait que quelques minutes à peine qu'elle était de retours auprès de Gab et Brook, que la jeune femme ressentait l'envie de partir, d'aller s'allonger loin de l'agitation et du bourdonnement des discussions qui commençaient à lui donner mal au crâne. En plus de ça, le beau brun, repartie assez vite, ne cherchant pas à rester en leur compagnie. A croire que la froideur apparente de Luc' et ses paroles à son encontre avaient finit par vaincre la persévérance du jeune homme. Malgré, et cela  amena un petit peu d'espoir, tout comme de la peine, de voir Gabriele se retourner et lui lancer un regard triste, déterminé ou brillait une pointe d'un truc qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Le cœur de charbon de la bellissima finirait par s'embrasé de lui même si sa colère, sa frustration et la micro pointe d'espoir continuaient à ce point à la torturer de la sorte.  

* Gabriele... J'espère te voir plus combatif.. Mais je le comprend tu t'es assez battu pour moi au sens propre comme au figuré par le passé. Perdonami amore mio.. Tu es le seul qui, n'ayant pas touché mon corps, à laissé une emprunte indélébile sur mon coeur.. *

Pour ne pas laisser son regard dévier vers le Ferrucci, Lucianna barricada la petite partie encore saine de son coeur ainsi que celle de son esprit. Elle se focalisa sur sa vengeance, comme depuis des années, tout en écoutant ce que lui disait la reine des glaces. Les propos de sa comparse sur l'amour et l'amitié lui donnèrent envie de lever les yeux au ciel, la brunette se retint de le faire, car montrer une telle preuve “d'insubordination” dans leur QG, aux yeux de tous, ne lui causerait que plus d'emmerdes. La belle jeune femme relança le sujet de Sergio, qui, Luc' le vit aussi, ne cessait de la dévisager comme si il était prêt a la faire souffrir milles morts pour être revenue. Puis passant du coq à l'âne comme disait les Français, son “amie” lui redemanda d'aller s'asseoir. La Contini garda quelques secondes le silence, avant d'avancer vers une des tables, à mi chemin, elle se retourna et parla dans son Français presque parfait, d'une voix redevenue glaciale quoi que toujours aussi douce à la Lambertoni.

Aller..  J'accède à ta requête, amène ton petit postérieur jusqu'à la table et laissons les hommes de ton frère bavez sur nous, qu'ils ne pourront jamais avoir au passage.

Un  petit clin d’œil discret, suivit d'un regard ardent sur l'assemblé d'homme qui les regardaient de leurs yeux gourmands, Luc', suivit de la sœur du chef allèrent poser leur cul sur des chaises, pas faite pour y rester des heures. Une fois installée, la fille de Pia et Antonio, lança un regard furtif à Gab', puis se mit à fixer pendant un moment Sergio, qui, une fois n'est pas coutume détourna la tête le premier.

*Etonnant... A quoi joue t'il? *

Surprise mais en même temps fière de cette petite victoire sur ce type, Luc tarda à se discuter avec Mlle Lambertoni, assise face à elle.  D'ailleurs cette dernière ne semblait pas non plus comblé ce temps de latence, comme si elle souhaitait la laisser s'exprimer. A croire que les jeunes femmes échangeaient une discussion dictée par d'autres et qu'elles ne pouvaient interagir de façon totalement naturelle, se laissant le temps de dire tout ce qu'elles pouvaient penser chacune leur tour et sans s'interrompre. Quand elle croisa le regard de son ancienne amie, Luc' se racla la gorge cherchant par ou commencer..

*Commence par le plus simple meuf.. Aller bouge toi Luc! *


De la même voix, quoi que moins forte et dans la même langue que précédemment, La bella parla à son tour.

Oui.. Je pense que tu as raison.. Ici peu de monde comprend le Français, mais ton cousin et ton frère si.. Quand à … Sergio. Elle cracha son nom tel une insulte. Nous ne pouvons en être certaine. Après tout Sebastiano lui à peut être fait prendre des cours sans que tu n'en sois informé. Car en tant que second, il est censé suivre ton frère dans tout ces déplacements, et je pense qu'au vue de la proximité de notre pays avec les mangeurs d'escargot, l'autre idiot l'accompagne...  Pour en revenir à ton laïus sur l'amour et l'amitié... Ce sont, à mes yeux, surtout des faiblesses.. Il y a quelques années j'aurais dit l'inverse mais.. Maintenant, pourquoi tenté de se voiler la face? Bon nombre de personnes ce font trahir par leurs soit disant amis, ou homme/femme de leur vie. L'être humain ne peut s'empêcher de finir par trahir, blesser voir détruire ce qui l'entoure. Tant les gens que la nature et les animaux..  S'abstenant toujours de répondre sur comment elle allait, Lucianna enchaîna sur le mino, le côté tigresse puis José.  Pour le mino, tigresse je ne dirais rien.. Après tout si il est prêt a jouer sa vie dès maintenant, qu'il le fasse. Et oui.. Tu n'as pas besoin de cacher ta férocité quand on touche ne serait ce qu'en parole à ton frangin devant moi.. Je comprend totalement ce besoin de les protéger de toutes les façons possible, elle dit tout bas, même si on en a perdu le droit..  Reprenant plus fort. Ah.. Tu as le numéro de José... Tu as joué avec lui, avoue le Brook.. Ce se voit un peu dans ton regard.. Et du coup, elle jeta un regard à Gab ce qui lui fit changer d'avis, non .. Je ne veux pas d'un gars qui a déjà “été” à toi.. Dommage, il perd quelque chose le trentenaire.

La jeune femme, ne put retenir un rire ironique quoique cristallin qui passerait pour sincère si on ne la connaissait pas, tout en faisant un signe de la main à José et en lui disant non de la tête quand il voulu les rejoindre. Cela dit, il n'insista pas, et pour la raison, que même sans le voir, Luc' sut, elle sentit, sans voir besoin de le voir, Gab se rapprocher. Sans perdre une seconde, Lucianna lâcha une phrase qui permettrait à Brook de tout comprendre.

Sergio, le bastardo.. Je pense que tu sais Brook...

Manque de chance, Gabriele s'était trouvé à porter de voix de la jeune femme et il comprit très rapidement de qu'elle venait de dire. Posant une main sur son épaule, il la pressa de répondre à sa question muette.  Et dans un silence pesant, la rage bouillonnante, traversant tels le flux et le reflux des vagues entre les corps de ces deux jeunes, Lucianna regarda dans les yeux son amour de jeunesse, laissant ses yeux avouez ce que sa bouche ne pourrait pas dire. Tremblant de tout son corps, Gab recula d'un pas. Il commença à faire demi tour, mais fut stoppé par la main de la Contini, qui pour la première fois depuis des années, le toucha.

Non Gabriele.. Pas maintenant, pas ici.. Et pas à toi de régler ça!


Le voyant sur le point de protester, elle lui coupa la parole.

Si j'ai un jour compté pour toi, laisse moi faire.. Je ne veux pas que tu interviennes tu m'entends?!

Une peine vint voileer les yeux du plus bel homme de la soirée, ses épaules retombèrent , et ce que la brune prit de la pitié lui passa dans le regard. Animée d'une nouvelle colère Luc' le repoussa.

Barre toi Gab' je ne veux pas de ta pitié qui s'exprime par tout les pores de ta peau et par tes yeux. Barre toi un seul Bastardo me suffit. Pars maintenant ou je te jure que je ne me retiendrais pas de te frapper !!!

La bellissima avait parlé en Italien et plus fort qu'elle ne l'aurait souhaité, elle s'en rendit compte quand des hommes commencèrent à venir, le regard braqué sur elle, prêt à la remettre à sa place d'avoir ainsi parler à l'un des leurs.
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Message par Brookesia Lambertoni Dim 18 Mar - 13:02

Lorsque Gabriele s’en alla, Brookesia vit le regard qu’il lança à Lucianna. Elle fit cependant comme si de rien n’était, buvant une gorgée de sa bière pour ne pas interrompre les deux tourtereaux dans leur discussion silencieuse. Après que la fille Lambertoni ait pris la parole pour répondre à son amie et la questionner sur plusieurs points, l’intéressée se tut quelques instants avant de partir en direction de l’une des trois deux rondes avant de faire volte-face et de dire :

« Aller... J'accède à ta requête, amène ton petit postérieur jusqu'à la table et laissons les hommes de ton frère baver sur nous, qu'ils ne pourront jamais avoir au passage. » 


Brookesia accueillit cette annonce avec un léger sourire qui s’étira discrètement lorsque Lucianna lui fit un clin d’oeil. La jeune femme qui venait de parler balaya de son regard l’assemblée majoritairement masculine (en dehors d’elle, de son amie et de la serveuse, il n’y avait que trois femmes pour plus d’une quinzaine d’hommes) tandis que la brune s’emparait de la anse de sa chope aux trois quarts vides. Lucianna alla s’installer de manière à faire face aux hommes de Sebastiano et la fille Lambertoni s’installa à sa droite puis passa son bras droite par dessus le dossier de sa chaise de bois après avoir déposé sa chope sur la table. Elle s’installa ainsi pour ne pas perdre de vue les faits et gestes de Sergio : elle ne lui faisait pas confiance et désirait le garder dans son champ de vision, même si le voir lui donnait presque de l’urticaire.

Si Brookesia tournait la tête sur sa gauche, elle pouvait voir Lucianna. Si elle la tournait sur la droite, elle apercevait les deux tables à banquettes occupées par les hommes de son frère. Si elle regardait droit devant elle, elle voyait qui entrait et sortait du bar. Seules les tables de six qui se trouvaient derrière elle étaient hors de son champ de vision.

Pendant que la Contini prenait son temps pour répondre aux questions posées par Brookesia, cette dernière fit signe à Vito d’aller lui chercher son paquet de cigarette et son briquet : ces deux choses se trouvaient dans la poche de sa veste. L’homme s’exécuta et revint rapidement apporter les biens de la brune, ainsi qu'un cendrier argenté qu’il déposa au centre de la table. Cette dernière le remercia d'un sourire, s’empara de ce qui lui avait été amené et glissa un cigarette entre ses lèvres avant de l’allumer. Elle déposa ensuite son briquet sur le table ; c’est seulement à ce moment que la Bellissima se décida à prendre la parole. Brookesia l’écouta sans l’interrompre, tirant une latte sur sa cigarette et observant les clients du bars sans regarder son interlocutrice. Son visage était de marbre, ne laissant rien voir de ce qu’elle pensait des paroles de son amie. Son regard était d’une neutralité telle que même Sebastiano n’aurait pu dire ce qu’il se passait dans sa tête.

« Oui... Je pense que tu as raison... Ici peu de monde comprend le Français, mais ton cousin et ton frère si... Quant à … Sergio... Nous ne pouvons en être certaine. Après tout, Sebastiano lui a peut-être fait prendre des cours sans que tu n'en sois informée. Car en tant que second, il est censé suivre ton frère dans tous ces déplacements, et je pense qu'au vu de la proximité de notre pays avec les mangeurs d'escargots, l'autre idiot l’accompagne... »

Cette théorie tenait la route, à l’exception de l’idée selon laquelle Sebastiano aurait fait prendre des cours à Sergio sans le mentionner à sa soeur : il était, aux yeux de la jeune femme, peut probable qu’il ait jugé nécessaire de lui cacher pareil détail. Elle s’abstint cependant de tous commentaires, laissant Lucianna poursuivre :

« Pour en revenir à ton laïus sur l'amour et l'amitié... Ce sont, à mes yeux, surtout des faiblesses... Il y a quelques années j'aurais dit l’inverse, mais... Maintenant, pourquoi tenter de se voiler la face ? Bon nombre de personnes se font trahir par leurs soit-disant amis, ou homme/femme de leur vie. L'être humain ne peut s'empêcher de finir par trahir, blesser voir détruire ce qui l'entoure. Tant les gens que la nature et les animaux... »

La Lambertoni ne fut pas surprise d’entendre pareilles paroles sortir de la bouche de son amie.  Au vu de ce qu’avait vécu la Contini, il aurait été étonnant, et admirable, qu’elle raisonne autrement. Brookesia tira une latte sur sa cigarette, fit tomber dans le cendrier les cendres qui s’étaient accumulées à son extrémité et, une fois encore, garda le silence.

« Pour le mino, tigresse, je ne dirais rien... Après tout, s’il est prêt à jouer sa vie dès maintenant, qu'il le fasse. Et oui, tu n'as pas besoin de cacher ta férocité quand on touche ne serait-ce qu'en parole à ton frangin devant moi... Je comprends totalement ce besoin de les protéger de toutes les façons possibles, même si on en a perdu le droit... »

Brookesia n’était pas certaine de ce que Lucianna avait voulu dire par là. Pour la première fois depuis qu’elles étaient installées, elle lui lança un regard interrogateur. Apparemment, la Contini ne le vit pas. Décidant que ce qui venait d’être dit n’était sans doute pas de la plus grande importance, Brookesia n’interrompit pas la jeune femme qui avait repris la parole :

« Ah... Tu as le numéro de José... Tu as joué avec lui, avoue le Brook... Ce se voit un peu dans ton regard... » La Lambertoni répondit à cette question par un sourire amusé. Le message était passé, et il mena Luciana à dire : « Et du coup, non... Je ne veux pas d'un gars qui a déjà “été” à toi... Dommage, il perd quelque chose le trentenaire. » 

Il est vrai qu’il pouvait sembler étrange qu’elles aient une histoire avec le même homme, même si cela ne dérangeait pas réellement Brookesia qui s’en foutait pas bien mal de ce genre de choses. Le faux rire dont Lucianna avait accompagné ses paroles interpella José. Il semblait décidé à rejoindre les deux femmes : il se levait déjà de la banquette et avait posé une main sur l’épaule de l’homme qui était installé à côté de lui et qui l’empêchait de quitter sa place, comme pour lui dire qu’il souhaitait partir. Son geste fut stoppé par la Contini qui lui fit comprendre par un signe de tête que c’était peine perdue pour lui. Son sourire disparaissant, José se laissa retomber sur la banquette. En bon joueur, il haussa ses épaules, tendit sa chope en direction de la Bellissima comme pour lui souhaiter une bonne continuation, but une gorgée et détourna son attention. Gabriele, qui semblait s’être donné pour but de faire le plus d’aller-retour possibles entre sa place et celle des deux filles, s’approchait de leur table.

« Sergio, le bastardo.. Je pense que tu sais Brook... » 

Brookesia, qui venait tout juste de glisser sa cigarette entre ses lèvres, retira brusquement cette dernière et tourna la tête avec tout autant de vivacité pour regarder son amie. Lucianna venait-elle bien de dire ce qu’elle avait entendu ? La Contini avait mal calculé son timing : elle avait semblé soudainement tellement pressée de se libérer de ce poids, qu’elle n’avait pas attendu que Gabriele soit hors de la portée de sa voix. Brookesia avait abandonné son masque de neutralité, laissant paraitre tout ce qu’elle ressentait : un mélange d’étonnement, de rage, de colère, de surprise et une pointe d’excitation. Oui, de l’excitation : son frère lui avait dit quelques temps auparavant que si elle trouvait une preuve qui venait appuyer sa théorie selon laquelle Sergio était un homme mauvais, il serait prêt à prendre les mesures nécessaires. Le fait que Gabriele ait entendu cette révélation crispa Brookesia. Si elle-même devait se contrôler pour ne pas laisser exploser sa fureur, qu’en était-il de lui ? Inquiète, elle posa ses yeux sur son cousin qui faisait déjà demi-tour. La Lambertoni s’apprêtait à la retenir, mais Lucianna fut plus rapide. Elle lui attrapa le bras et lui dit :

« Non Gabriele... Pas maintenant, pas ici... Et pas à toi de régler ça ! Si j'ai un jour compté pour toi, laisse-moi faire... Je ne veux pas que tu interviennes tu m’entends ?! »

Le jeune homme semblait avoir compris le message, car sa posture change du tout au tout : ses épaules qui s’étaient remontées sous le coup de la colère retombèrent. Son regard changea également. La fureur laissa place à une pointe de pitié. Ayant compris la manière de fonctionner de Lucianna, Brookesia savait que la regarder ainsi n’était pas une bonne idée.

« Barre-toi Gab' je ne veux pas de ta pitié qui s'exprime par tous les pores de ta peau et par tes yeux. Barre-toi ! Un seul Bastardo me suffit. Pars maintenant ou je te jure que je ne me retiendrais pas de te frapper !!! »

La Bellissima s’était exclamée en Italien et assez fort pour attirer l’attention de certains des hommes de Sebastiano. Parmi ceux qui avaient sauté sur leurs pieds, il y avait les deux hommes qui étaient assis avec Sergio à la table qu’occupait Gabriele (dont « le mino » pour qui Lucianna s’était inquiétée) ainsi que l’homme qui était installé à côté de José. Les regards de tous les hommes de main du frère de Brookesia étaient posés sur la Contini. L’italienne vêtue d’une robe noire glissa sa cigarette entre ses lèvres et, lorsqu’elle vit l’un des hommes debout glisser sa main dans sa poche -sûrement pour en sortir une arme- elle extirpa de l’une de ses cuissardes son couteau à cran d’arrêt et, avec une dextérité, une précision et une rapidité hors norme, elle l’envoya se planter dans la fine colonne de bois qui se trouvait entre deux des hommes menaçants. Il n’en fallut pas plus pour qu’ils comprennent : Brookesia n’était pas en présence de n’importe qui. Elle était accompagnée d’une jeune femme qu’elle appréciait réellement ; d’une amie. Ceci n’étant jamais arrivé depuis des années, les hommes de son frère avait dû prendre la Contini pour une simple italienne avec qui la Lambertoni faisait du business.

« Siediti. » ordonna-t-elle après avoir tiré une latte sur sa cigarette.

Le bruit qu’avait provoqué la lame en s’enfonçant dans le bois avait suffi à faire taire l’entièreté des clients présents. Tous les yeux étaient rivés sur la scène qui se déroulait au milieu du bar. Brookesia n’avait pas parlé fort ; on pouvait presque dire qu'elle avait chuchoté avec un calme terrifiant. Les hommes de son frère ne se le firent pas répéter deux fois : ils détournèrent les yeux après avoir jeté un regard en direction de Gabriele et reprirent leur place. De sa main gauche, la fille Lambertoni claqua des doigts et, ayant attiré son attention, plongea son regard dans celui du « mino ». Elle lui fit un bref signe de tête en direction du couteau qu’elle avait lancé et le jeune se releva, se dirigea vers la colonne de bois et retira l’arme avec bien des efforts. Le regard rivé sur la lame, il s’approcha de Brookesia. Il n’osa pas la regarder dans les yeux, lui tendant de ses deux mains tremblantes l’objet dont elle s’empara. Le mino retourna ensuite s’asseoir d’un pas rapide.

« Toi aussi. » fit elle à son cousin en désignant la seule chaise inoccupée de la tablée, après avoir tiré une longue latte sur sa cigarette.

Avec force, elle posa de sa main gauche son arme dont elle avait rentré la lame sur la table de bois. Vito ne quittait pas Brookesia du regard ; elle en profita pour lever trois doigts dans sa direction. Comprenant où elle voulait en venir, il s’activa derrière son bar, préparant trois shots. La brune laissa le silence s’installer. Elle prit son temps pour terminer sa cigarette. Tout était calculé : elle attendait que les conversations reprennent. Son regard fixant un point imaginaire en direction de l’entrée, elle tira une dernière latte et, tout en soufflant la fumée, écrasa le mégot dans le cendrier. D’abord, seuls des chuchotements se firent entendre puis, petit à petit, les clients se remirent à parler, presque normalement, non sans lancer des regards furtifs en direction de Brookesia, Gabriele et Lucianna. Vito apporta trois shots de couleur brune, en déposa un devant chaque personne et s’en alla. La fille Lambertoni attrapa le shot qui se trouvait devant elle et, sans un mot, en avala le contenu en jetant sa tête en arrière. Elle reposa le verre, pivota sur sa chaise pour s’y asseoir correctement, se pencha légèrement en avant et prit -finalement- la parole d’une voix basse pour dire ces mots en français :

« Il faut que tu saches, Lucianna, que cela fait longtemps que je soupçonne Sergio d’être un Bastardo, comme tu dis. J’en ai parlé à Sebastiano à plus d’une reprise, mais comme tu t’en doutes, il n’a pas réellement voulu entendre ce que j’essayais de lui faire comprendre. Il m’a cependant dit, il y a peu, que si je trouvais quelque chose qui venait prouver ma théorie, il ferait ce qu’il y a à faire. » Se taisant, elle attrapa sa chope et en vida le contenu d’une traite. Rependant la parole, elle poursuivit tout en plongeant son regard dans celui de Lucianna : « Je ne vais pas aller raconter à mon frère ce qui t’est arrivé si tu ne me demandes pas de le faire. Mais ne pense pas que lui en parler est inutile, car ça ne l’est pas. Il agira, je le sais. Et imaginons que, pour la première fois de sa vie et pour une raison qui m’échapperait, il ne tienne pas parole, je me chargerais moi-même de lui faire payer ce qu’il t’a fait. Sauf si tu désires le faire toi-même, et dans ce cas-là je te l’amènerai sur un plateau d’argent. » Espérant que le message soit passé, elle glissa son regard sur son cousin et s’adressa à lui : « Quant à toi, tu n’as pas intérêt de faire quoi que ce soit de plus que ce qui t’aura été ordonné par Sebastiano ou par moi-même. Si je te dis de la fermer et de garder pour toi ce que tu as compris aujourd’hui, tu le fais. Si je te dis de devenir le meilleur ami de Sergio, tu le fais. Si je te dis de ne rien faire et d’agir normalement en sa présence, tu le fais. Si un jour Sebastiano te donne l’ordre de traquer Sergio, alors tu le feras, mais pas avant. Ai-je été assez claire ? » demanda-t-elle sans détacher de lui ses yeux froids.
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Message par Lucianna Contini Dim 18 Mar - 21:59

L'attention fixé sur Gabriele, la brune vit du coin de l’œil que les hommes de main de la famille s'étaient stoppés. Elle savait que c'était grâce à Brook' qui remontait un peu dans son estime, bien qu'elle soit agacée que sa comparse ai du intervenir. Lâchant le bras du jeune homme, Luc' tourna la tête et remarqua le couteau à cran d'arrêt planté dans l'un des poteau du bar. S'apprêtant à faire face à son amie d'enfance, pour lui lancé une petite réplique, sans méchanceté, elle fut coupé dans son élan, par le mino qui vint redonner l'arme avant de filer bien vite. D'ailleurs, Brook' en profita pour commander trois shooters, boire le sien et se mettre a parler d'une voix aussi basse qu'un murmure. En s’asseyant, la Contini écouta son interlocutrice lui parler en premier, avant qu'elle ne se mette a parler au Ferrucci de la même manière qu'elle parlerait à n'importe quel homme de main. D'ailleurs cela ne plaisais pas à Lucianna, bien que la jeune femme s'abstint de tout commentaires, pour ne pas envenimer encore plus la situation. La bellissima se contenta, à son tour de vider son shooter, avant d'en recommander trois autres. Cette fois Brook avait finit son petit speech Luc' allait répondre mais, elle se fit couper la parole par Gabriele, ce qui valut à ce dernier un regard a faire fondre le soleil en plein désert. Il parla lui aussi dans un Français quasi parfait, s'adressant à son ancien amour avant de répondre à sa cousine.

Luci' je suis sincèrement désolé pour ce qu'il me semble que tu as subis, mais sache qu'il t'est impossible de m'empêcher de prendre part dans la mise à mal de ce fils de pute. Tu pourras me tourner le dos, nous fuir et ne plus jamais revenir, je suis prêt à subir ton départ, mais jamais je me pardonnerais de ne pas avoir comprit et je ne pourrais plus me regarder en face si je ne faisais rien pour rattraper ce drame que tu as vécu, à défaut de l'avoir empêcher à l'époque. Quand à toi Brook... Ne me prend pas pour un de ses hommes de mains sans cervelle.. Tu sais, mieux que quiconque, peut être, que je ne fais rien d'irréfléchis, alors ne me sort pas ses ordres comme si je ne valait rien de plus que les autres à tes yeux. Cependant.. Si tel est le vrai souhait de Luci' je suivrais tes directives, mais pour l'heure ce n'est pas à toi de me dicter ma conduite cousine. Même si je sais pourquoi tu agis de la sorte...

La seconde tournée fut servit pendant la prise de parole de gab', prise de parole pendant laquelle la principal concernée s'empêcha de parler, de frapper et de partir, plus ou moins dans cet ordre. A la place, elle garda un visage sans expression, malgré ses yeux qui fusillaient les hommes qui, malgré l'avertissement de la Lambertoni, continuait de la fixé tout en parlant entre eux. Avant d'ouvrir la bouche, elle but cul sec son deuxième shooter et leur parla sans les regarder eux, étant trop sur le quivive.

Bien.. Je peux enfin dire un truc ?.. Et bien pour commencer Gab'.. Tu vas te taire et faire ce qu'on te demande, même si, je le concède je n'apprécie pas que l'on te parle sur ce ton... Je comprend qu'elle l'ai fait. Brook'... Je te remercie de ton soutient et de tes propositions cependant.. Je te le dis.. Ton frère ne me croira pas comme ça, il exigera des preuves que je ne suis pas en mesure de lui soumettre. Et pour la vangeance, je ne serais pas contre un coup de main, temps que.. C'est moi qui l'achève.

Elle fit un sourire mauvais, qui disparue bien vite quand en laissant son regard balayé la salle, elle vit le Padre de la Lama nacosta au seuil du bureau du fond du bar.

* Et merde... On aurait du partir avant.. ! *

Luc' blêmit, se leva voulant partir de suite, car la plus rien ne pourrait protéger son secret si il posait des questions.
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Message par Sebastiano Lambertoni Lun 19 Mar - 21:40

Cela faisait bien une heure que Sebastiano était isolé dans la petite pièce du bar réservée à la Lama Costa, et présentement à son dirigeant et son invitée de marque. Les personnes présentes dans le bar étaient au courant qu’il était ici de par la présence des membres du cercle principal de la mafia, mais personne ne pouvait savoir ce qu’il s’était passé dans cette pièce tout ce temps à part les principaux intéressés. A un moment, Sebastiano entendit du grabuge. Fronçant les sourcils, il s’excusa auprès de son invitée et sortit, juste à temps pour observer une scène médiocre. Ses hommes étaient debout, leur arme presque sortie pour une femme. Ok ce n’était pas n’importe qui, mais s’ils avaient eu un minimum de jugeote, ils sauraient qui elle était et ce qu’ils encouraient de la menacer ainsi sous le nez de Brookesia et de son frère en prime. Il ne mit même pas un pied dans la grande salle du bar qu’un silence religieux se fit, les personnes agitées qui l’ont dérangé se rendant compte de sa présence. De toute sa droiture et de son regard sévère, il parcourra l’endroit d’un pas lent. Aucun n’osa bouger, de peur d’attirer son attention. Les sourcils de Sebastiano se rapprochèrent d’avantage en voyant ses hommes courber l’échine. Un geste qui l’agaçait énormément, car cela signifiait qu’ils étaient conscients d’avoir fait une faute. Un mouvement attira son attention. Mauvais plan si on voulait être discret que de bouger quand tout le monde reste immobile.

- Luciana, reste ici je te prie. J’ai à te parler.

Sa voix était autoritaire, claquant fortement dans ce silence mortel, bien que dénuée de méchanceté. Il l’avait reconnue immédiatement. Puisqu’il était au courant de son retour. Il s’était donc informé sur sa personne, dont son apparence. Elle avait tout de même un peu changé depuis son départ. La jeune femme s’immobilisa, figée par sa voix. Elle le regarda d’un regard noir qu’il lui rendit de bon cœur. La jeune femme serra ses poings et recula d’un pas mais ne prit pas la fuite. A la place, elle lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle avait bien compris mais ne dit rien de plus, sûrement pour ne pas attirer d’ennuis à ses… amis plus que pour elle même. Plus il les observait et plus il se sentait agacé.

- Bonne fille.

Il ne put s’empêcher de la provoquer un petit peu, la défiant de répondre. Elle savait très bien ce qu’elle risquait. Sebastiano repéra sa sœur, la fixant avec insistance, lui promettant qu’il n’allait pas laisser cette rencontre programmée dans son dos avec Lucianna sans suite. Elle était peut-être sa sœur, mais il était son grand frère, ainsi que son supérieur hiérarchique. Il ne supportait pas que sa propre sœur lui fasse des cachotteries. Et il ne pouvait laisser passer ça, même si c’était Brook’. C’était une forme de trahison et s’il voulait garder son statut et le respect qui va avec, il se devait de sévir. Il lui en voulait d’autant plus de l’obliger de faire ça, sa colère gonflant un peu plus dans son coeur bien qu’il n’en montra rien sur le moment. Pour qu’elle ait pris ce risque en sachant tout ça, c’est que l’affaire devait être importante, ce qui rendait tout ceci encore moins acceptable. Si elle pensait que ça en valait la peine, Sebastiano la regardait à présent comme une enfant sans cervelle. Parfois, elle ne réfléchissait pas. Rien que de rester ici alors qu’elle savait pertinemment qu’il était là n’était que bêtise de leur part à toutes les deux. Car oui, il avait connu Luciana plus brillante. Elle avait su rester discrète tout un mois, elle savait faire mieux.

Sebastiano se déplaça jusqu’à être entre les deux femmes et ses hommes qu’il regarda comme un père mécontent de ses enfants. Il remarqua Gabriel au passage mais ne dit rien. Ce dernier devra sûrement lui aussi lui rendre des comptes. Ces derniers ont agi sans jugeote, c’était inacceptable. S’il avait appliqué ce qu’il leur avait enseigné, ils auraient mieux évalué le danger. Si Brook’ ne s’alarme pas, on ne bouge pas. Si ni Seb’, ni Brook’ ne sont en danger, on ne bouge pas et on attend les ordres. Ils doivent agir comme des professionnels, pas comme des toutous enragés qui ont soif de sang.

- Filez d’ici, je ne veux plus vous voir.

Les hommes concernés ne se firent pas prier. Ils rangèrent leurs armes, firent une rapide révérence devant Sebastiano et partirent rapidement, flippant d’avance des remontrances qui viendront plus tard. Ça ils en étaient certains.

Le Padre de la Lama Costa se tourna vers Luciana, ignorant Brook.

- Je t’attends demain à l’aube à la casa.

Lorsque Sebastiano demandait, on ne pouvait désobéir, que ça plaise ou non. Si par fierté vous faisiez le contraire, votre fierté vite vous n’en auriez plus. Il savait très bien que Luciana souhaitait répondre, le défier, s’énerver contre lui, refuser l’offre, mais il espérait qu’elle avait encore assez de jugeote pour se taire. Il apaisa légèrement son regard bien que restant froid, comme dénué de sentiments.

- Ne me regarde pas comme ça Luciana, c’est toi qui es partie.

Il disait ça pour lui rappeler qui devait être en colère des deux. Surtout que sa présence lui causait beaucoup de tort. En une après-midi, sa sœur l’avait trahi et ses hommes lui avaient fait honte.  Sebastiano n’avait rien fait de mal à Luciana, il ignorait pourquoi elle était énervée ainsi contre lui. Sur ce, il se détourna des deux femmes, ne jetant pas un regard à sa sœur qui l’avait profondément déçu. C’est alors que la salle remarqua une belle femme blonde à la peau blanche et aux traits étrangers. Sebastiano s’approcha d’elle et lui tendit son bras par pure politesse pour ainsi l’emmener ailleurs (enfin si les tigresses restaient sages)  sans faire les présentations – sa sœur lui faisait trop honte pour lui accorder cette faveur.
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Message par Brookesia Lambertoni Mer 21 Mar - 10:53

« Quant à toi Brook... Ne me prends pas pour un de ces hommes de mains sans cervelle... Tu sais, mieux que quiconque, peut-être, que je ne fais rien d'irréfléchi, alors ne me sors pas ces ordres comme si je ne valais rien de plus que les autres à tes yeux. Cependant... Si tel est le vrai souhait de Luci' je suivrai tes directives, mais pour l’heure, ce n'est pas à toi de me dicter ma conduite cousine. Même si je sais pourquoi tu agis de la sorte... »

Brookesia écouta sans broncher ce que lui disait son cousin. Lorsqu’il eut terminé, elle avala, quelques secondes après Luciana, le deuxième shot qui lui avait été servi. Elle posait le petit verre vide sur la table alors que la Bellissima prit la parole, empêchant de ce faire la Lambertoni de répliquer immédiatement à ce que lui avait dit son cousin.

« Bien... Je peux enfin dire un truc ...? Et bien, pour commencer, Gab'.. Tu vas te taire et faire ce qu'on te demande, même si, je le concède, je n'apprécie pas que l'on te parle sur ce ton..., je comprends qu'elle l'ait fait. Brook'... Je te remercie de ton soutien et de tes propositions, cependant... Je te le dis... Ton frère ne me croira pas comme ça, il exigera des preuves que je ne suis pas en mesure de lui soumettre. Et pour la vengeance, je ne serais pas contre un coup de main, tant que... C'est moi qui l’achève. »

Brookesia n’avait pas immédiatement remarqué la présence de son frère, c’est pour cette raison qu’elle commença à répondre, d’abord à son cousin, puis à Lucianna ensuite, d’une douce voix à peine plus forte qu’un chuchotement :

« Gabriele, je sais que tu n’as, jusqu’à aujourd’hui, jamais rien fait d’irréfléchi, mais en voyant ta réaction je n’ai pu que croire que la situation présente t’avais fait franchir le pas de la connerie. Il est vrai cependant que j’aurais dû m’adresser à toi avec plus de respect... Et Lucianna, au vu de l’amitié qui lie mon frère à Sergio je doute que Sebastiano aille jusqu’à ordonner son execu... Lucianna ? Pourquoi te lèves-tu ? »

Suivant le regard de celle à qui elle s’adressait, Brookesia comprit : son frère venait de quitter la pièce dans laquelle il se trouvait depuis tout ce temps. Dans le bar, plus personne ne disait mot. Sebastiano s’adressa finalement à Lucianna qui semblait être sur le point de partir en courant :

« Lucianna, reste ici je te prie, j’ai à te parler. »

La Bellissima s’arrêta et fixa son regard d’un noir d’encre sur le frère de Brookesia. Ce dernier soutint son regard avant de la provoqué par la parole. Il glissa ensuite ses yeux sur sa soeur qu’il fixa durant un moment assez long pour que celle-ci comprenne bien des choses.

*Il savait. Il savait qu’elle était de retour, et il n’a pas jugé bon de m’en informer, moi, sa propre soeur qui a toujours été proche de la Bellissima ! Il n’a vraiment pas intérêt de me sermonner au sujet de ma rencontre avec Lucianna, d’autant plus qu’il n’a aucune preuve que nous avions fixé rendez-vous... Après tout, il aurait été tout à fait possible que nous nous croisions ici par hasard ! S’il me fait une moindre remarque concernant le fait que je ne lui ai pas communiqué une chose qui ne le regardait en rien, Giuro sul nome di mia madre qu’il va le regretter...*

Tout en pensant cela, en plus de bien d’autres choses, Brookesia soutenait le regard de son frère, le défiant de lui faire la moindre remarque. Elle voyait, dans ses yeux, qu’il était déçu, mais la vraie question était de savoir lequel des deux, entre elle et lui, était le plus déçu de l’autre. Sebastiano détourna finalement le regard et s’adressa à Lucianna :

« Je t’attends demain à l’aube à la casa. »

Après lui avoir adressé une dernière phrase, il tourna les talons et s’en alla, accompagné de la femme avec laquelle il avait de toute évidence passé sa soirée. Lorsque la porte se ferma derrière lui, Brookesia ne put s’empêcher de pester entre ses dents, plus à elle-même qu’à Lucianna et son cousin :

« Il savait. Il savait qu’elle était de retour et il ne m’a rien dit... »

Le dégoût et la fureur affichés sur son visage disparurent bien rapidement derrière un masque de neutralité. Seuls ses yeux laissaient encore voir à quel point elle avait été déçue du comportement de son frère. Elle contredisait rarement ce qu’il faisait, mais ça, elle ne pouvait pas le laisser passer. En rentrant à la Casa, elle irait lui parler.
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Message par Lucianna Contini Dim 25 Mar - 15:35

Lucianna ne pouvait fuir, elle le savait, tout comme elle savait bien que Sebastiano devait être
au courant de son retours depuis le début. Prenant sur elle, la jeune femme ne bougea plus d'un pouce après son dernier pas en arrière. Celui qu'elle avait considéré comme un grand frère, s'amusa à la provoquer un peu en lui disant brave fille.

* Vas y Seb, fous toi de ma gueule... De toute façon tu ne peux pas détruire quelqu'un qui est déjà mort.. Alors fais toi plaisir. !*


Le fusillant du regard suite à sa petite remarque immature, la bellissima ne tenta pas de prendre la parole. Cela ne dérangea pas Gabriele, qui se rapprocha d'elle, prêt à en découdre avec quiconque l'approcherait un peu trop. Le parrain, regarda tour à tour chacun des membres de l'assemblé, montrant par son regard et sa crispation de la colère et de la déception. Sur ses ordres ses hommes de mains quittèrent le bar, non sans sembler apeurés ou renfrogné de s'être fait prendre par leur chef à agir de façon débile. La brune ne les regarda pas bouger, elle continuait de fixer le frère de Brook' sans ciller, ce dernier d'ailleurs lança un regard empli d'une telle déception sur sa sœur, que Luc' ressentit un brin de culpabilité, mélanger à sa colère et la peur de ce qui allait lui tomber dessus. Gabriele, lui, comme à son habitude, quand on s'en prenait à elle vint se placer à ses côtés, prenant sa main et telle une automate, la Contini se laissa faire, allant même jusqu'à entrelacer leurs doigts et répondre à l'étreinte du jeune homme, pour lui intimer de faire ce que son supérieur et cousin demandait. Comprenant surement ou elle voulait en venir, il fit discrètement non de la tête.

*Merde, merde, merde, merde.. Ils vont subir la colère de Seb.. Et ça ne va pas être bon.. Brook' saura gérer, malgré tout elle est sa sœur, il ne lui fera jamais vraiment de mal.. Mais Gab'.. S'il te plait part.. Tu vas morfler sinon.. *


Sa prière muette ne fut d'aucune utilité, bien évidemment, son regard toujours fixé sur l'homme, Lucianna, hocha simplement la tête quand il lui annonça qu'il l'attendait le jour suivant à l'aube. Au moment ou il partit, la bella remarqua enfin la présence d'une belle blonde qui s'était tenue en retrait et avait, à en croire ses yeux bien évaluer les choses. A son teint, il était clair qu'elle n'était Italienne, mais avait elle comprit les mots échangés ? Et qui était elle ? Sa présence en ce lieux, avec le comportement qu'ils avaient tous eut mettrait il le Lambertoni dans une situation délicate ? Allait il leur faire payer à sa façon, peu orthodoxe ? Ca seul l'avenir très proche leur dirait. Quand ce duo fut à son tour partit du bar Luc' lâcha un soupir résigné, presque abatttu. Elle perçut Brook' marmoner quelques mots, sans réussir à assimiler quoi que ce soit tant elle était concentrée sur sa rencontre avec Seb' qui arrivait bien trop tôt dans le plan de la brune. Voulant à présent s'en aller, elle lâcha à la hâte la main de Gab', avant de prévenir son ancienne amie.

Brook'.. Je suis désolée.. Je n'aurais pas du venir ici ce soir, quitte a te blesser.. Ton frère n'est pas prêt de te pardonner, et encore moins à moi.. Je pense que je suis dans la merde. Je ne sais pas encore si j'obéirais à son injonction d'aller le voir demain, mais par contre, pour ne pas envenimer plus les choses entre vous, nous allons terminer cette soirée. Je te remercie pour l'aide que tu m'as proposé, cependant, il paraît évident que tu ne dois pas t'impliquer plus. Toi non plus Gab'. Sebastiano n'est pas prêt a entendre la vérité.. Maintenant, rentrons chacun chez soi..

Après avoir ramassé sa veste, la revenante tourna les talons et quitta le bar des catastrophes rapidement, sans un regard en arrière tout en songeant que ses derniers mots montraient bien trop que l'ancienne elle, celle qui se souciait des autres, était encore bien présente. Elle n'avait peut être pas tant changer que ça finalement.
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Message par Brookesia Lambertoni Dim 25 Mar - 17:30

Peu après le départ de Seb', Lucianna s'en alla. Brookesia avait entendu les paroles de son amie d’enfance, mais elle n'y avait pas répondu, enfermée dans un mutisme et une neutralité à faire frissonner. La Bellissima avait raison : la soeur de Seb' allait sans aucun doute prendre cher. La brune ne lança pas le moindre regard à Lucianna lorsqu’elle partit, fixant inlassablement un point invisible entre elle et le bar. Gabriele comprit que ce n’était pas le moment de parler à sa cousine et il la laissa tranquille, rentrant sans doute chez lui comme l’avait conseillé la Revenante avant de partir. Peu après que la porte se referme derrière le cousin de Brookesia, les choses avaient repris leur cours normal au sein du bar : les gens riaient, l’alcool coulait à flots et les verres s’entrechoquaient lorsque les clients trinquaient.

Désormais en tête-à-tête avec sa solitude, Brookesia se fit servir un verre d’alcool fort qu’elle liquida assez rapidement. Après qu’il lui ait rempli son verre à nouveau, la jeune femme demanda à Vito de lui laisser la bouteille d’alcool sur sa table, ce qu’il fit après une très brève hésitation. Seule, elle but plus que de raison. Lorsqu’elle buvait trop, Brookesia ne parvenait pas à y voir clair dans ses pensées et ses émotions. Si elle se trouvait avec des personnes de confiance, il lui arrivait de dire des choses qu’elle n’aurait jamais dites en temps normal. Cependant, si elle se trouvait face à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ou en qui elle n’avait pas confiance, elle était aussi impénétrable qu’un coffre-fort. Parfois, elle passait d’un état à l’autre en une fraction de seconde, mais ce, uniquement lorsque le contexte le permettait.

Après avoir terminé son énième verre, Brookesia se leva. Autour d’elle, tout tournait. Les lumières n’étaient plus que des taches et les gens qui l’entouraient n’avaient plus réellement de visage. Il était temps pour elle de rentrer. Vito s’empressa d’aller lui chercher sa veste. Se rendant parfaitement compte qu’elle n’était pas en état de conduire, la brune décida de rentrer à pieds. Sans un mot, elle quitta le bar. Elle retrouverait sans doute l’usage de la parole en chemin. Brookesia retrouvait assez rapidement ses esprits, du moins, le croyait-elle. Lorsqu’elle passa devant chez José, ce dernier sortit dans la rue en la voyant, depuis la fenêtre de sa chambre, arriver. Il lui proposa de la ramener, ce qu’elle accepta d’un signe de tête. La jeune femme avait certes beaucoup bu, mais pas assez pour oublier les événements de cette folle soirée.

[Fin du RP – Suite à la Casa Lambertoni,
dans le bureau du Parrain]
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